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Road Movie - Lieu d'initiation et de liberté ?
1 mai 2013

Into The Wild

Sans_titre_1

Alexander Supertramp ou Christopher Johnson McCandless a tout pour lui, un avenir radieux avec de brillantes études et sans doute une vie calme et paisible. Mais ce n’est pas ce qu’il veut, car il partage des idées rejetant la société moderne de consommation avec même un certain dégoût de l’être humain le poussant à s’isoler.

 Sean Penn a réalisé en 2007 une adaptation du récit « Voyage au bout de la solitude » ou du originel « Into The Wild ». Ce film retrace l’histoire d’Alexander Supertramp, le vagabond qui a décidé de changer du tout au tout, de vie, d’horizon et même de nom.

IntoTheWildAffiche1

 Dénotation de l’image :

 On peut deviner au premier plan de l’image un bus vert clair où il est inscrit « Fairbanks Ciry Transit System » et le numéro 142. Sur le toit de celui-ci est assis un jeune homme d’une vingtaine d’année. Il est habillé simplement en t-shirt et jean et mange une boite de conserve. Derrière lui on reconnait des affaires de couchages : un duvet et un matelas de sol. Ce personnage est alors centré sur l’affiche.

Le titre est lui aussi au premier plan, non pas centré mais légèrement placé dans la partie supérieure de l’image et axé sur la droite. On peut lire toute l’équipe d’acteurs ainsi que le réalisateur « By Sean Penn »

Le second plan quant à lui est très simple, pour une grosse partie il est composé d’un immense ciel bleu avec des nuages blanc. Et on remarquera derrière le bus quelques arbustes.

 Connotation de l’image :

 Commençons tout d’abord par le bus 142 « Fairbanks City ». Après quelques recherches on comprend directement le rapport avec le personnage central. Ce bus fait partie de l’un des trois bus utilisés pendant les travaux  de 1961 sur la piste Stampede. Ces bus servaient de refuges pour les ouvriers par mauvais temps. Mais cette rénovation n’a jamais pu être terminée et les bus furent enlevés, sauf un parce qu’il été trop difficile d’accès : Le bus 142. On comprend alors qu’une partie du film se passe en Alaska proche de cette piste Stampede.

 Le garçon sur le bus c’est Alexander Supertramp en admiration devant un paysage hors champ. Il est sur son « magic bus » comme il l’appelle. Il regarde vers la droite, comme s’il chercher à avancer, toujours à la quête de nouvelle choses dans son aventure hors du commun. Ses affaires derrière lui indique qu’il dort à la belle étoile et que ce bus est sont « chez soi » provisoire.

 Après on y croit ou pas, coïncidence ou non mais 142 peut se décomposer en 1+4+2=7. Oui et alors ? Et en numérologie le chiffre 7 c’est le chiffre de l’esprit, de connaissance, d’analyse, de recherche, de vie intérieure mais aussi de solitude et de renoncement. Tout à fait le type de voyage que Supertramp a voulu faire en y laissant la vie.

 Cette affiche reste une image très simple par sa composition mais chargée de sens historique. Pour un peu de culture, il faut savoir que Christopher McCandless a réalisé son voyage entre 1990 et 1992. Et au final final après deux années passées au contact de gens généreux et de paysage à couper le souffle il réalisa dans ces derniers moments de vie :

« Happiness only real when shared » (« Le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé »).

 

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Commentaires
Road Movie - Lieu d'initiation et de liberté ?
  • Genre cinématographique, le Road-Movie apparait aux écrans comme un genre nouveau. Son développement dans les années 60/70 ferait de lui un précurseur de la contre-culture, mouvement contre l'ordre établi ? La route lieu d'initiation et de liberté ?
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